Ma décision à moi, c’était celle d’apprendre une nouvelle langue qui ne m’appartenait pas. La douleur qui va avec, c’est que, malgré tous mes efforts, elle ne m’appartient toujours pas. Me voilà : prisonnière de l’entre-deux. As-tu jamais entendu, de près, le vacarme assourdissant de deux mains qui se frottent, la peau qui se scie à force d’être touchée. Je voulais être touchée par l’étranger, me voilà qui grince, allongée sous la porte entrouverte, seuil, par définition solitaire.
Partout, je sillonne les creux de cette existence intermittente.
Nincsenek megjegyzések:
Megjegyzés küldése